Miss Titi - 15 Mars 2012, 15:55
Dans la rubrique « Être un(e) adulte austiste... » du site de Martin Winkler, médecin et écrivain.
L'adresse de l'article : Quelles techniques de compensation sont adaptées à mon autisme ? Puisque c’est un handicap et non une maladie... par Miss Titi.
Publié le 23 mars 2012 !
Leucha - 23 Mars 2012, 11:42
Bon, nous voilà un peu plus dans "le dur" avec cet article.
Je trouve dommage que l'article suivant ne soit pas "annoncé" dans celui ci, son thème étant à mon avis la seule technique de compensation qui compte vraiment.
Ce dont traite cet article là, j'ai l'impression qu'il s'agit plus de "qualité de vie" intrinsèque que de compensation.
En fait, plus je le relis plus je pense que la compensation mentionnée ici ne compense pas tous les effets secondaires de la pression environnementale (y compris sociale) sur les autistes, et c'est précisément là que ce situe le coeur du problème pour beaucoup d'autistes adultes qui se sont forgés par eux mêmes des armures pour remédier aux problèmes que tu cites.
Tu avais également mentionné la "facilité" à subir un burn-out quand on est autiste dans ce type d'environnement, et dans de telles conditions l'existence des "outils de soutien au quotidien" que tu mentionnes n'apporte pas grand chose à mon avis.
Miss Titi - 23 Mars 2012, 12:09
J'ai l'impression d'avoir traité cela dans l'ensemble de mon témoignage...
Mais comme il fallait faire lisible pour les neurotypiques, j'ai découpé et donc mon vécu de la chose est répartie quelque part, mais bien sur de façon inégale, dans les 6 morceaux... Il a fallut faire un choix rédactionnel et ne pas balancer tout d'un coup quand même ! (oui, j'ai bien lu le mail d'instruction du webmestre de Martin Winkler )
Après ce n'est que ma vision des choses...
Je t'assure que le "qualité de vie" compte beaucoup dans l'autonomie... Un aveugle peut se débrouiller sans canne blanche et sans tout ses machins mais la différence de confort c'est une plus grande autonomie...
J'ai une de mes relations qui fait écrire sa liste de tâches par sa femme... Ne serait il pas plus autonome avec une app ? Et puis tous le monde n'a pas de gentille petite femme et de gentils parents pour prendre les compensations de "confort" sur eux...
Étant quelqu'un de personnalité dominante (selon le MMPI) et autonome (voire autonomiste) pour moi je pense que cela compte, même si un gentil mari protecteur et respectueux qui aplanit les problèmes avec les autres NT, j'aimerais bien (bien sur !! :P)
edit (pendant que j'y penses) : tu peux aussi écrire ta vision des choses, cela est demandé et tu as surement reçu un courriel en ce sens...
Tabilalt - 23 Mars 2012, 14:02
Merci pour ce second article. Comme Leucha, je reste sur ma faim, mais je comprends la volonté de ne pas trop charger la barque.
J'espère aussi qu'un thème essentiel sera abordé : que peut faire une personne "non atteinte" (je préfère cela à normale ^^) pour faciliter la communication et l'interaction ?
Je jette en vrac ce qui m'est passé par la tête, mais aussi les questions qui viennent en même temps :
- quand on a quelque chose à dire, essayez d'être dans le champ visuel, de manifester sa présence, et pas de dire quelque chose au passage, de son bureau, ou par dessus l'épaule (en plus ça devrait s'appliquer tout le temps)
- clarifier de façon très claire et très objective ses sentiments : "je suis contente", "je ne dis pas ça parce que je suis fâchée, mais pour faire avancer tel ou tel point", "j'ai tel problème avec tel comportement" "j'attends tel résultat", donc faire l'effort de supprimer sous entendus, non dits et "y'a pas besoin de le dire". Bon ok, mais ce n'est pas parce qu'une personne autiste a un handicap qu'elle n'a pas de sentiments, et ça peut aussi être perçu comme une attitude très rentre-dedans, ou très blessante, parfois, non ?
- peut-on poser clairement la question à quelqu'un : "je vois que nous avons des difficultés à nous comprendre, de mon côté, telle et telle chose, pouvons nous mettre en place un fonctionnement qui nous aide mutuellement" ?
Miss Titi - 23 Mars 2012, 14:35
Leucha - 23 Mars 2012, 14:55
Je pense qu'il y a un indispensable besoin de traiter le sujet, sinon on n'arrêtera pas de recevoir des messages de parents demandant qu'on témoigne sur l'effet du traitement X ou Y. (oui j'inclue ABA, Teach, et autres dans les "traitements")
Sincèrement, quand je lis ce genre de chose ça me donne envie de
Tabilalt - 23 Mars 2012, 15:01
Merci pour les réponses. J'espère que tu trouveras d'autres personnes pour participer à cet article, car il serait très utile. Je n'avais pas compris que le contact visuel pouvait être dérangeant.
J'ai d'ailleurs le même problème avec mon mari, qui est neurotype (j'ai cherché le mot entretemps) mais d'une autre culture, et quand on a une discussion tendue, comme cela peut arriver, ça m'est toujours très difficile de devoir me rappeler, en même temps que "non, il ne baisse pas les yeux pour fuir / parce qu'il est faux cul / etc mais parce qu'il a été conditionné à faire comme ça".
Pour le reste, finalement, cela me semble du bon sens (et des choses qu'on doit faire aussi avec tout le monde, comme ne jamais faire de supposition sur le contenu de la tête des gens, c'est si surprenant... mais nobody's perfect !)
Ce qui est particulièrement intéressant dans ton témoignage, c'est que d'habitude on parle des autistes avec de très gros problèmes, mais jamais des difficultés des gens qui "s'en sortent" comme tu dis. Depuis que j'ai lu ton premier témoignage, j'y pense régulièrement, et je me pose beaucoup de questions, y compris sur des gens que j'ai pu croiser. Encore merci
Miss Titi - 23 Mars 2012, 15:02
Miss Titi - 23 Mars 2012, 15:04
Larmes de Cristal - 24 Mars 2012, 0:03
Merci pour cet article. J'ai beaucoup aimé la comparaison avec les compensations d'une personne aveugle. Je rajouterai comme autre compensation: les proches! Un(e) conjointe (e) neurotypique peut "servir" d'agenda ou rappeler à son proche autiste qu'il est l'heure de manger, de dormir...
Miss Titi - 24 Mars 2012, 0:18
j'ai fait exprès de ne par en parler...
c'est très lourd pour eux et je ne veux pas en faire une obligation...
mais c'est vrai que se détacher d'un état de concentration par de gentils appels d'un ton câlin c'est plus agréable que par la sonnerie d'une app !
édit : ceci dit, c'est une excellente idée d'article, tu l'écris ? (moi, je n'ai aucune expérience de la chose)
Larmes de Cristal - 24 Mars 2012, 22:37
Oui, bien sûr, ça peut être très lourd...
D'accord, je veux bien l'écrire, de quelle taille l'article?
Miss Titi - 24 Mars 2012, 23:20
5 ou 6 pages maxi (ou alors tu coupes en autant de morceaux que nécessaire si cela dépasse) et si tu mets des images de mettre les fichiers séparément aussi (pour pouvoir charger sur le site de Martin Winkler)
Tu envoie tout ça à réseaudeescaa chez gmail point com.
Si tu veux qu'on puisse ajouter des commentaires ici sur DÉesCAa, tu peux y joindre les scans de ta CNI (ou toute autre pièce d'identité) et la conclusion de ton diagnostic autisme ou asperger, si tu ne le fais pas ce sera seulement publié chez Martin Winkler mais sans fil de commentaire ici... ou alors (mais il faudrait en discuter dans l'équipe) avec le signalement que tu n'es pas diagnostiquée mais que tu penses l'être et pourquoi... Pour éviter les confusions...
Miss Titi - 25 Mars 2012, 13:32
On vient de passer les 1001 lecteurs(trices) !
Ça va moins vite que pour le 1er mais c'est quand même le 3ème plus lu du site...
Cependant, plus de réactions intéressantes aussi dessus...
Larmes de Cristal - 25 Mars 2012, 21:52
D'accord, je vais m'y mettre
Si ça pose problème, pour les commentaires, il suffit d'attendre la conclusion de mon diagnostic (et si c'est négatif, j'aurais l'air bien stupide! )